TERREAU Raphaël, Haru Yori aki e

9,05

Chœur (SMezATB)

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UGS : CEP-0009 Catégorie :

Description

Cette œuvre fait partie d’un Opus choral commandé par le CEPRAVOI, en hommage à la poétesse japonaise YOSANO Akiko, à trois jeunes compositeurs : Julien Reynaud, Raphaël Terreau et Jean‑Louis Thomas.

Yosano Akiko vécut de 1878 à 1942. Elle est reconnue comme la plus grande poétesse japonaise du xxe siècle. Son œuvre est à l’origine de la poésie japonaise contemporaine. Présente pendant plus de quarante ans sur la scène littéraire, elle se montre par la suite féconde et talentueuse dans des genres très différents. Auteur de plus de 50 000 poèmes, alors qu’elle a environ trente ans, elle se tourne vers le journalisme pour y traiter avec enthousiasme et sans complaisance d’un sujet tabou : la condition féminine. Elle fait alors figure de précurseur. Au Japon, personne n’ignore le nom de la femme passionnée par l’être humain à la recherche de son accomplissement.

En 1912, elle séjourne en France et notamment en Touraine qui lui inspire de nombreux poèmes.

Les compositeurs remercient chaleureusement la famille de Madame Yosano, ainsi que Madame Dodane pour leur aimable autorisation de mise en musique des poèmes de Yosano Akiko et de leur traduction.


Yosano Akiko est un coquelicot : fleur aux pétales de soie, fragile, volatile, éphémère ; et rouge dans l’or igné des blés, le sang de l’amour au cœur d’une passion enflammée. Son voyage en Europe est une initiation à la Belle Epoque de notre Ouest, dans la conquête d’elle-même et de sa liberté de femme, portée par ses ailes d’espérance et par sa joie de retrouver Tekkan en France. A travers les trois miniatures de ce cycle, comme un « tanka » musical, et gardant toujours à l’esprit et au cœur le rouge du coquelicot, j’ai voulu retracer le périple de Yosano Akiko, depuis le printemps précédant son départ jusqu’à l’automne de son retour…

La partie de récitant sera confiée à une ou plusieurs femmes du chœur ; elle est optionnelle, mais toutefois fortement suggérée, et tout à fait inclue dans le temps musical : elle apportera à l’auditeur à la fois un éclairage sur le sens du texte et une perspective sonore de nature quasi dramaturgique. Il conviendra de traduire ces interventions dans la langue adéquate lorsque ce triptyque sera donné à entendre dans un pays non francophone.

Raphaël Terreau

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