CASTAÑO Céline, Per te præsentit aruspex

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Chœur (SmezA)

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UGS : CEP-0016 Catégorie :

Description

Cette œuvre fait partie d’un opus choral commandé par le CEPRAVOI, sur la proposition de Loïc Pierre, à Graciane Finzi et Céline Castaño, dans le cadre du 3e Festival de la Voix de Châteauroux. Une édition toute féminine qui mettait à l’honneur chanteuses, chœurs féminins et compositrices.

Sensuel, mystérieux, lyrique, le poème de Guillaume Apollinaire, Per te præsentit aruspex, s’est imposé naturellement. Son titre énigmatique reprend une partie d’une phrase provenant des œuvres de Tibule dont la phrase complète est : « Tuque regis sortes, per te praesentit aruspex, lubrica signavitcum Deus exta notis », que l’on peut traduire de la façon suivante : « Tu règles aussi les sorts ; par toi l’aruspice* comprend les signes du destin imprimés par un dieu dans les gluants viscères ».

Le cahier des charges de la commande imposait un travail sur le concept de l’unisson, la notion d’harmonie devant être sous-entendue et suggérée par un travail sur l’acoustique, les octaves, les mariages de timbres, les ambitus, etc. Une expérience musicale, qui, grâce à l’édition, est aujourd’hui proposée à tous les ensembles désireux de s’y frotter.

Céline MOREL, Directrice du CEPRAVOI

  *L’aruspice était le devin qui examinait les entrailles des victimes pour en tirer les présages.


Répondre à une commande est un enjeu de taille. Le texte de Guillaume Apollinaire est dense, riche, généreux et sensuel. Il me fallait donc respecter le poème, essayer de servir le texte avec souplesse et humilité. Pour cela, l’unisson que je percevais tout d’abord comme une contrainte est devenu une évidence. J’évitais ainsi les pièges polyphoniques qui auraient pu alourdir le propos littéraire et musical.

Il me restait donc à laisser libre cours à mon inspiration : je pouvais à mon tour interpréter le texte et en proposer une nouvelle lecture, une nouvelle écoute en choisissant d’écrire pour un choeur de femmes. J’ai chanté, parlé et encore chanté ce texte de nombreuses fois pour que s’installe en moi la plus simple des mélodies : composer pour restituer ce qui résonne en soi.

L’unisson malaxé et pétri déploie alors son envergure sonore, sublime les résonances et les échos du texte. Il devient polyphonique. 

Céline Castaño

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