Jacques Berthier, compositeur et organiste, est né à Auxerre le 27 juin 1923 et décédé à Paris, le jour de son 71e anniversaire, le 27 juin 1994. Il appartient à une famille de musiciens auxerrois.
Son père Paul Berthier et sa mère Geneviève Parquin sont tous les deux compositeurs et organistes à la cathédrale d’Auxerre, créent et dirigent ensemble la Schola Saint Étienne d’Auxerre et forment leur fils à la pratique du piano et de l’orgue, de l’harmonie et du contrepoint. Après la guerre, il perfectionne sa formation musicale à l’École César Franck de Paris, suit des cours de grégorien, d’orgue avec Édouard Souberbielle, et de composition avec Guy de Lioncourt dont il épouse la fille en novembre 1946. Il est ensuite organiste et maître de chapelle de la cathédrale d’Auxerre, succédant à son père, de 1953 à 1960. Après avoir passé près de quarante années à Auxerre, Jacques Berthier s’installe définitivement à Paris en 1961 et devient organiste titulaire de Saint Ignace, église parisienne des jésuites, jusqu’à sa mort.
L’œuvre musicale de Jacques Berthier est très importante – plus de 1500 opus –, mais aussi très variée. Si la musique sacrée y tient une place prépondérante, la musique profane est également présente. Ses œuvres liturgiques sont les plus connues ; dès 1955 il compose pour la communauté de Taizé, puis dix ans après pour les paroisses catholiques traditionnelles, et enfin pour de nombreux monastères qui décident de créer une nouvelle liturgie musicale pour leurs offices. Son œuvre plus savante mérite d’être mieux connue : son Requiem, ses cantates, ses motets, ses pièces d’orgue, ses mélodies, ses œuvres instrumentales, ses musiques d’un film et de deux sons-et-lumières, d’abord pour la Basilique de Vézelay en 1956, puis pour la cathédrale d’Auxerre en 1960.
- Dans la cathédrale d’Auxerre pour Trompette et orgue
- Fête Dieu pour orgue
- Six variations sur le choral Allein Gott in der Höh sei Ehr pour orgue
- Choral et variations à Marie de Médicis pour orgue
- 8 motets pour chœur