ROSSINI Gioachino O salutaris

4,00

Chœur (SATB), Orgue

UGS : 0053 Catégorie :

Description

Si Gioachino Rossini (1792-1868) n’a plus écrit d’opéras après Guillaume Tell (1829), il n’en a pas abandonné la composition musicale pour autant. Plusieurs occasions lui ont été offertes d’aborder la musique religieuse et d’exprimer ainsi ses convictions sur le plan spirituel comme sur le plan esthétique. Le Stabat mater (1833/1842), la Petite Messe solennelle (1864), sont des apports marquants au répertoire de la musique sacrée concertante du xixe siècle. Rossini devait à la souplesse de son talent de pouvoir exprimer de diverses manières sa fidélité au classicisme. Sa plume sut toujours concilier les influences que favorisait chez lui une égale admiration pour Palestrina et pour Mozart. Cette disposition était connue de ceux qui s’efforçaient de ramener le style musical d’église vers le contrepoint et la sobriété de l’écriture vocale.

C’est ainsi que l’un des chefs de file du mouvement de rénovation de la musique religieuse, Louis Niedermeyer, demanda à Rossini, de qui il était le collaborateur et l’ami, de composer un O salutaris pour le supplément musical du journal La Maîtrise qu’il avait fondé en avril 1857. Le but était de proposer aux lecteurs du journal des modèles stylistiques de musique d’église tant anciens que modernes. Rossini s’acquitta de sa tâche de façon exemplaire. L’O salutaris « pour quatre voix seules » (quatre voix mixtes) avec « réduction pour l’orgue » (accompagnement d’orgue ad libitum), achevé le 29 novembre 1857, fut publié dans La Maîtrise du 15 décembre de la même année. Le manuscrit autographe fut partiellement reproduit par Alexis-Jacob Azevedo dans la monographie qu’il consacra en 1864 au compositeur et à ses œuvres. Cet O salutaris, isolé dans le catalogue de Rossini, n’a pas bénéficié jusqu’ici de l’attention qu’il mérite.

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