MENUT Benoît, Bimba !

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Chœur (SATB)

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UGS : CEP-0022 Catégorie :

Description

Le langage imaginaire est le thème d’un cycle de trois pièces commandées par le CEPRAVOI dans le cadre du 5e Festival de la Voix de Châteauroux.

Les langages imaginaires ne sont guère légions chez les compositeurs français. Les scandinaves ont pourtant déjà osé : Thomas Jenneflet a ouvert le bal, il y a 20 ans, avec son cycle intitulé Villarosa, suivi de Jan Sandström avec une pièce inspirée des singes gibbons, les répétitivités ludiques de Tapani Lansiö sans oublier le pionnier et éternel chercheur Philip Glass (Einstein on the Beach) et l’inclassable français Alain Labarsouque (Vitrail pour chœur mixte et violon).

Pour ce triptyque, c’est le texte de Hugo Ball (1886-1927), Gadji Beri Bimba, qui a été choisi par Loïc Pierre, directeur artistique du festival, pour servir de support à la créativité de trois compositeurs français : Pascal Zavaro, Benoît Menut et Lancelot Dubois.

Les échos linguistiques singuliers du texte, teintés de latin, d’hindi, d’italien et d’onomatopées, ont su donner matière aux artistes pour la traduction musicale d’un langage énigmatique. Les trois œuvres témoignent d’univers musicaux très différents : homorythmie pour l’un, écritures foisonnantes pour l’autre (chromatisme, claquement de mains, voix parlées, etc.) et fluidité des voix, appuyée par la subtilité du contrepoint, pour le dernier. L’accessibilité de ces œuvres varie d’une pièce à l’autre. Ainsi, on conseillera plutôt les pièces de Pascal Zavaro et de Lancelot Dubois à des chœurs amateurs peu familiers du langage contemporain et celle de Benoît Menut à un ensemble aguerri.

Au-delà du texte qui leur est commun, ces trois œuvres sont traversées d’une énergie truculente, à découvrir et à faire partager sans modération !

Céline MOREL, Directrice du CEPRAVOI


Pour mettre en musique le texte d’Hugo Ball, j’ai choisi de me raconter une histoire en partant du support textuel et donc de faire mienne cette prose qui semble être vide de sens au premier plan mais qui, en y regardant de plus près, est tout à fait construite… Imaginons un espace nocturne ouvert, éclairé de torches, jeunes hommes et jeunes femmes participent à une cérémonie sacrée… danses, chants incantatoires, empreints de spiritualité mais aussi de séduction charnelle. A ce jeu d’attraction–répulsion, les hommes se mêlent progressivement aux mélopées féminines, jusqu’au « choral » conclusif.  J’ai pensé au monde littéraire d’un Hermann Hesse, qui sait faire se concilier corps et esprit, aux psalmodies d’un Ohana ou d’un Jolivet, qui portent en eux la puissance organique de la terre. Bimba ! cherche à sa manière à faire ressentir cette dualité complémentaire. Le sens premier des mots est-il alors si important ?…

Les interprètes auront à coeur de créer un climat mystérieux, de respecter scrupuleusement la rythmique énoncée et d’impliquer le corps de manière véhémente dans les passages parlés et frappés… en quelques mots, de se créer leur propre histoire !

Benoît Menut

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