FINZI Gracianne, Per te præsentit aruspex

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Chœur (SmezA)

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UGS : CEP-0017 Catégorie :

Description

Per te præsentit aruspex de Graciane Finzi

Cette œuvre fait partie d’un opus choral commandé par le CEPRAVOI, sur la proposition de Loïc Pierre, à Graciane Finzi et Céline Castaño, dans le cadre du 3e Festival de la Voix de Châteauroux. Une édition toute féminine qui mettait à l’honneur chanteuses, chœurs féminins et compositrices.

Sensuel, mystérieux, lyrique, le poème de Guillaume Apollinaire, Per te præsentit aruspex, s’est imposé naturellement. Son titre énigmatique reprend une partie d’une phrase provenant des œuvres de Tibule dont la phrase complète est : « Tuque regis sortes, per te praesentit aruspex, lubrica signavitcum Deus exta notis », que l’on peut traduire de la façon suivante : « Tu règles aussi les sorts ; par toi l’aruspice* comprend les signes du destin imprimés par un dieu dans les gluants viscères ».

Le cahier des charges de la commande imposait un travail sur le concept de l’unisson, la notion d’harmonie devant être sous-entendue et suggérée par un travail sur l’acoustique, les octaves, les mariages de timbres, les ambitus, etc. Une expérience musicale, qui, grâce à l’édition, est aujourd’hui proposée à tous les ensembles désireux de s’y frotter.

Céline MOREL, Directrice du CEPRAVOI

  *L’aruspice était le devin qui examinait les entrailles des victimes pour en tirer les présages.


Un unisson, un poème de Guillaume Apollinaire imposé qui doit être chorégraphié pour choeur de femmes ; le tout ne devant pas dépasser 4 minutes 30 ! Voilà le cahier des charges de cette commande.

Alors, il faut ruser, imaginer.

À l’unisson demandé, juxtaposer du texte parlé, le décaler pour donner une illusion de polyphonie, utiliser différents modes de chant dont le chuchotement, brasser les mots, les découper, les casser, les nuancer.

Le chorégraphe, Francis Plisson, a travaillé avec le choeur en créant le geste avec les sons ; le geste est alors intrinsèquement lié aux mots, il est en osmose, en parfaite adéquation avec le chant.

Et puis, j’ai beaucoup aimé travailler avec le jeune choeur d’Elisabeth Renault. J’ai aimé son exigence, la qualité et l’homogénéité des voix, sa compréhension de la musique.

Voilà donc un exercice difficile devenu une belle expérience.

Graciane Finzi

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