DUBOIS Lancelot, Gadji Beri Bimba

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Chœur (SATB)

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UGS : CEP-0023 Catégorie :

Description

Le langage imaginaire est le thème d’un cycle de trois pièces commandées par le CEPRAVOI dans le cadre du 5e Festival de la Voix de Châteauroux.

Les langages imaginaires ne sont guère légions chez les compositeurs français. Les scandinaves ont pourtant déjà osé : Thomas Jenneflet a ouvert le bal, il y a 20 ans, avec son cycle intitulé Villarosa, suivi de Jan Sandström avec une pièce inspirée des singes gibbons, les répétitivités ludiques de Tapani Lansiö sans oublier le pionnier et éternel chercheur Philip Glass (Einstein on the Beach) et l’inclassable français Alain Labarsouque (Vitrail pour chœur mixte et violon).

Pour ce triptyque, c’est le texte de Hugo Ball (1886-1927), Gadji Beri Bimba, qui a été choisi par Loïc Pierre, directeur artistique du festival, pour servir de support à la créativité de trois compositeurs français : Pascal Zavaro, Benoît Menut et Lancelot Dubois.

Les échos linguistiques singuliers du texte, teintés de latin, d’hindi, d’italien et d’onomatopées, ont su donner matière aux artistes pour la traduction musicale d’un langage énigmatique. Les trois œuvres témoignent d’univers musicaux très différents : homorythmie pour l’un, écritures foisonnantes pour l’autre (chromatisme, claquement de mains, voix parlées, etc.) et fluidité des voix, appuyée par la subtilité du contrepoint, pour le dernier. L’accessibilité de ces œuvres varie d’une pièce à l’autre. Ainsi, on conseillera plutôt les pièces de Pascal Zavaro et de Lancelot Dubois à des chœurs amateurs peu familiers du langage contemporain et celle de Benoît Menut à un ensemble aguerri.

Au-delà du texte qui leur est commun, ces trois œuvres sont traversées d’une énergie truculente, à découvrir et à faire partager sans modération !

Céline MOREL, Directrice du CEPRAVOI


À la lecture de ce poème, l’agencement des répétitions de mots, textuelles ou non, provoque immédiatement l’imaginaire. En répétant le premier vers après le troisième et à la fin, j’ai voulu évoquer les ritournelles ou refrains des chansons populaires et des contes épiques.

Le personnage est-il un chasseur, un sage, un guerrier, ou peut-être un amoureux ? Bien sûr il peut être une femme… Ce qui est sûr, c’est qu’ici nous est contée l’histoire qui l’a rendu légendaire. D’abord les difficultés qu’il a rencontrées, puis les moyens mis en œuvre pour parvenir, enfin, à la réalisation de son projet.

Notes pour l’exécution:

On prononcera généralement les voyelles à l’allemande. Sauf pour les mots « hoooo » et « loooo » qui seront à l’anglaise (comme pour « zoo »).

Les consonnes également à l’allemande, sauf:

  • les « j » à la française ;
  • les « s » à la française, sauf pour « hopsamen », à l’allemande ;
  • les « z » à la française, sauf pour « rhinozerossola », à l’allemande.

Dans les mots suivants, il faut prononcer la consonne soulignée le plus tôt possible, et la tenir le plus longtemps possible : bim, galassassa, glassala, blassa, sassala, tuffm, binban, hopsamen.

Pour les deux canons au début de la pièce, il faut organiser un canon, au sein de chaque voix, avec un temps de décalage entre chaque entrée. Pour obtenir le brouillage de la phrase souhaité, trois ou quatre entrées dans chaque voix sont un minimum. Il n’y a par contre pas vraiment de maximum, et ces entrées peuvent être à une personne par voix comme en groupe. Par contre, il faut avoir le même nombre d’entrées, à une près, entre les soprani et les alti d’une part et entre les ténors et les basses d’autre part, de façon à ce que les voix s’étagent dans l’ordre sur le point d’orgue, où les premiers arrivés attendent les derniers en se relayant pour les respirations.

Lancelot Dubois

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